Tu vends régulièrement des vêtements de seconde main sur Vinted, Leboncoin ou Instagram, et tu te demandes à partir de quand ça devient une vraie activité pro ? Bonne question
Dès que tes ventes deviennent récurrentes ou que tu achètes pour revendre, tu dois déclarer ton activité.
Et bonne nouvelle : ce n’est pas si compliqué. Que tu sois déjà entrepreneur ou que tu démarres tout juste, ce guide t’explique comment créer ton statut de vendeur de seconde main légalement, sans te noyer dans la paperasse.
On y parle :
Tu peux vendre tes affaires personnelles ponctuellement (sur Vinted, LeBonCoin ou autre) sans obligation de déclaration.
Mais dès que tu achètes des articles pour les revendre ou que tes ventes deviennent régulières, l’administration considère que tu exerces une activité commerciale.
Dans ce cas, tu dois créer une structure légale : micro-entreprise (auto-entrepreneur) ou autre forme d’entreprise.
La micro-entreprise (anciennement auto-entrepreneur) est le statut le plus simple et le plus rapide à créer.
Elle te permet de démarrer ton activité sans contraintes lourdes, avec :
C’est le choix idéal pour tester ton activité de vendeur de seconde main en toute légalité.
Si tu es salarié, étudiant ou déjà entrepreneur, tu peux déclarer la vente de seconde main comme activité secondaire.
Mais si c’est ton activité principale (tu en vis ou tu veux en vivre), déclare-la comme telle dès le départ.
Cela aura un impact sur :
Astuce : tu peux cumuler une micro-entreprise de vente de vêtements avec une autre activité (coaching, artisanat, e-commerce, etc.) en déclarant des activités multiples.
En tant que vendeur de vêtements de seconde main, tu relèves du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Concrètement :
C’est simple, efficace, et parfaitement adapté à une activité de revente.
Bonne nouvelle : en dessous de 85 000 € de chiffre d’affaires annuel, tu bénéficies de la franchise en base de TVA.
Cela signifie que tu ne factures pas la TVA à tes clients et tu n’as pas à la reverser à l’État.
Tu indiques simplement sur tes factures :
“TVA non applicable, article 293 B du CGI.”
Dès que tu dépasses le seuil, tu passes automatiquement à un régime de TVA classique — mais tu seras prévenu à temps.
Si ton conjoint t’aide régulièrement (gestion du stock, expéditions, photos, etc.), il doit avoir un statut officiel pour être couvert.
Plusieurs options existent :
Cette déclaration est simple et protège tout le monde en cas de contrôle ou d’accident.
Même en micro-entreprise, tu dois tenir un livre de recettes, conserver tes justificatifs, et déclarer ton chiffre d’affaires à l’URSSAF chaque mois ou trimestre.
Heureusement, des outils existent pour t’éviter les casse-têtes administratifs.
Tu peux par exemple utiliser un logiciel pour simplifier la comptabilité des entrepreneurs individuels comme Indy : il automatise tes déclarations, centralise tes revenus, et t’aide à garder une compta propre sans stress.
ÉtapeCe qu’il faut faire1.Vérifie si ton activité est occasionnelle ou professionnelle2.Crée ta micro-entreprise (statut auto-entrepreneur)3.Choisis ton activité principale ou secondaire4.Applique le régime micro-BIC5.Profite de la franchise en base de TVA (jusqu’à 85 000 €)6.Déclare ton conjoint s’il participe7.Utilise un outil comme Indy pour ta compta
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